De nouvelles pièces au musée d'Alésia

Publié le par Frédéric Coulon

Après un siècle d’absence, une vingtaine de pièces sont de retour au musée d’Alésia. François Sauvadet en personne les a rapatriées de Saint-Germain-en-Laye.

Une collection de vingt pièces archéologiques découvertes à Alésia est de retour en terre en Côte-d’orienne, après avoir passé plus d’un siècle au musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Jeudi, une délégation s’est rendue à Paris pour récupérer ces objets uniques (pointes de lances, de flèches, lame d’épée, un protége-joues, une bague…) qui seront exposés au nouveau Muséoparc d’Alésia.

Après une courte visite, les pièces destinées au site côte-d’orien ont été présentées à François Sauvadet, Ministre de la Fonction publique et président du Conseil Général de la Côte-d’Or. Les pièces en meilleur état ont été choisies parmi une large collection au musée archéologique, parmi lesquelles des armes romaines et des lances gauloises. Pour Marie-Christine Labourdette, la directrice des musées de France, « c’est un prêt peu important en nombre, mais extrêmement important en valeur ». François Sauvadet pour sa part qualifie le moment d’ « émouvant ».

« Alésia ne laissera pas insensible »

Le symbolisme de cet événement était également souligné par la date de déplacement de ces pièces. Le compte à rebours de l’ouverture du Muséoparc Alésia affichait J-52, ce qui correspond à l’année de la célèbre bataille de l’an 52 avant Jésus Christ perdue par Vercingétorix. En plus de l’ouverture du Muséoparc Alésia le 26 mars 2012, le musée de Saint-Germain-en-Laye rouvrira également cinq salles gauloises en mars.

Impatient de présenter le nouveau Muséoparc au grand public, le Conseil général a installé un compte à rebours à la gare de Dijon jusqu’au 26 mars, date du « jour J » de l’ouverture au public. L’inauguration officielle aura lieu quatre jours plus tôt et 1000 ambassadeurs le découvriront en avant-première. François Sauvadet, un des premiers visiteurs du site, nous l’a assuré : « Alésia, ne vous laissera pas insensible ! ».

Article rédigé par Darya Bachevskaya / Photos Eric Capelli

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S
Mais qui donc peut encore croire qu'Alise soit vraiment le site d'Alésia quand sont méprisées plusieurs décennies de travail du grand archéologue André Berthier le situant dans le Jura ?
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F
A. Berthier n'était pas archéologue, c'était un archiviste sans compétence archéologique, qui n'a jamais publié ses résultats puisqu'il n'avait aucun résultat.